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Abstract

En Afrique subsaharienne, la dépigmentation volontaire (DV) a une prévalence variant de 32 à 74%, selon les pays (Ly, 2006). Elle fait appel à une vaste panoplie de préparations éclaircissantes artisanales ou industrielles à usage externe ou administrés par voie générale.
Les souffrances occasionnées par cette pratique sont fonction des « recettes » religieusement transmises entre adeptes. Elles impactent en premier lieu la peau où les complications vont d’une irritation attendue de la concernée, à des troubles redoutés de types pigmentaires, trophiques, infectieux et plus récemment tumoraux. Des complications générales, dont le lien avec les habitudes cosmétologiques quotidiennes est souvent méconnu des utilisatrices des produits éclaircissants, se manifestent entre autres sous la forme du syndrome de Cushing, de la maladie rénale, des troubles neurologiques.
En tout état de cause, quel que soit le contexte, consacrer des dépenses aux cosmétiques est un signe extérieur de réussite cette situation fait donc les « choux gras » de l’industrie cosmétique.
L’analyse très partielle de la situation de la Dépigmentation Volontaire au Cameroun, permet déjà de conclure à un problème de santé publique émergent.

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How to Cite
Bissek ZoungKanyi, A. C. (2019). La Dépigmentation Volontaire au Cameroun, un Problème de Santé Publique Émergent. HEALTH SCIENCES AND DISEASE, 20(6 S1). https://doi.org/10.5281/hsd.v20i6 S1.1732

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