Prognostic Factors of Acute Kidney Failure in Surgical Intensive Care Patients

Abstract

 
ABSTRACT
Context. Acute Kidney Failure (AKF) is one of the most frequently encountered organ failures in intensive care. It is, in the short and long term, the cause of underestimated complications. The aim of this work is to identify the poor prognostic factors of patients presenting with ARF admitted to surgical intensive care. Methods. This was a cross-sectional study with an analytical aim, relating to the future of patients with ARI and admitted to surgical intensive care at the Groupe Hospitalier de la Région de Mulhouse et du Sud-Alsace (GHRMSA)from July 2020 to September 2020. Results. A total of 99 patients were recruited. The proportion of ARF in surgical intensive care was 37%.The age group of 60 to 89 years was the most represented (83.78%).A male predominance was observed, with a sex ratio of 6.4.The main antecedents found in our patients with ARF were hypertension (59.46%), heart disease (45.95%) and dyslipidemia (32.43%).The main clinical manifestations were oliguria (62.16%) and hemodynamic instability (56.76%). The most common biological abnormalities were hypoalbuminemia (83.78%) and anemia (64.86%). The course was pejorative in a high proportion of patients (mortality rate:  32.43%). Conclusion. The prevalence of ARF in intensive care is high and the prognosis is globally poor. The high rate is due to modifiable factors such as hypertension, the occurrence of septic shock, hemodynamic instability, the use of certain drugs (aminoglycosides, glycopeptides) and non-modifiable factors marked by advanced age and sex. Prevention measures are indicated towards modifiable factors.
RÉSUMÉ
Contexte. L'insuffisance rénale aiguë (IRA) est l'une des défaillances organiques les plus fréquemment rencontrées en soins intensifs. Elle est, à court et à long terme, à l’origine de complications sous-estimées. Le but de ce travail est d’identifier les facteurs de mauvais pronostiques des patients présentant une IRA admis en réanimation chirurgicale. Méthodes. Il s’agissait d’une étude transversale à visée analytique, portant sur le devenir des patients atteints d’une IRA et admis en réanimation chirurgicale au Groupe Hospitalier de la Région de Mulhouse et du Sud-Alsace (GHRMSA) de juillet 2020 à septembre 2020. Résultats. Au total 99 patients ont été colligés. La proportion de l’IRA en réanimation chirurgicale était de 37%. La tranche d’âge de 60 à 89 ans était la plus représentée (83,78%). Une prédominance masculine a été observée, avec un sex ratio de 6,4. Les principaux antécédents retrouvés chez nos patients atteints d’IRA étaient l’HTA (59,46%), la cardiopathie (45,95%) et la dyslipidémie (32,43%). Leurs principales manifestations cliniques étaient l’oligurie (62,16%) et l’instabilité hémodynamique (56,76%). Les anomalies biologiques les plus fréquentes étaient l’hypoalbuminémie (83,78%) et l’anémie (64,86%). L’évolution de l’IRA a été globalement péjorative, avec une mortalité de 32,43%. Conclusion. La prévalence de l’IRA en réanimation est élevée et le pronostic sévère. Cette sévérité est en rapport avec  des facteurs modifiables comme l’HTA, la survenue de choc septique, l’instabilité hémodynamique, l’utilisation de certains médicaments (aminosides, glycopeptides) et des facteurs non modifiables comme l’âge avancé et le sexe. Des mesures préventives sont nécessaires.