Therapeutic termination of pregnancy in the context of an early arrested pregnancy : experience of home drug management

Abstract

 
RÉSUMÉ 
Objectif. Analyser le vécu de la prise en charge médicamenteuse pour interruption thérapeutique de grossesse (ITG) à domicile dans le cadre d’une grossesse précoce à Libreville en 2020. Patientes et méthodes. L’étude s’est déroulée durant 08 mois, dans les services de Gynécologie obstétrique des CHU à Libreville, de neurologie abritant un psychiatre et aux domiciles des patientes. Il s’agit d’une étude longitudinale, descriptive et analytique, réalisée sur la base d’une fiche de recueil de donnée associée à un suivi par le psychiatre avec utilisation d’une fiche de l’échelle d’Hamilton. Etaient incluses : toutes les femmes ayant une GA confirmée ≤ 14SA. Toutes les données ont été analysées sur le logiciel SPSS.18. Résultats. Notre échantillon était de 36 patientes. Les sentiments majeurs ressentis durant le processus d’ITG étaient respectivement : la culpabilité 50% (avant et pendant), la tristesse 63,9% (pendant), la peur des médicaments associée à des effets indésirables bien tolérés. Le taux d’observance a été de 100%. A un mois de l’ITG, 11 patientes n’avaient aucun symptôme psychologique. Cependant des symptômes psychologiques et somatiques   n’entrainant pas une altération du fonctionnement social, quotidien et professionnel ont été retrouvés chez 25 patientes. Le taux de satisfaction a été de 86,1%, et 88,9% des patientes recommanderaient cette méthode ou l’utiliseraient de nouveau si besoin se présentait. Conclusion. L’ITG a entrainé plusieurs symptômes psychologiques et somatiques. Mais aucun diagnostic de trouble dépressif ou anxieux n’a été retrouvé. Toutefois une surveillance par le psychiatre est indispensable.
 
ABSTRACT
Objective.  Analyze the experience of medical care for therapeutic termination of pregnancy (ITG) at home in the context of an early pregnancy in Libreville in 2020. Patients and methods. The study took place over 8 months in the obstetric gynecology and neuropsychiatry departments of the Universities Hospitals in Libreville and in the patients' homes. This is a cross sectional, descriptive and analytical study, carried out based on a case report form associated with follow-up with the psychiatrist on a sheet of the Hamilton scale. Were included all women with confirmed GA ≤ 14WG. All data was analyzed on SPSS.18 software. Results. Our sample was 36 patients. The major feelings experienced during the therapeutic abortion process were respectively: guilt 50% (before and during), sadness 63.9% (during), fear of drugs associated with well-tolerated side effects. The compliance rate was 100%. Within one month of the therapeutic abortion, 11 patients had no psychological symptoms. However, psychological and somatic symptoms that did not lead to impaired social, daily and professional functioning were found in 25 patients. The satisfaction rate was 86.1%, and 88.9% of patients would recommend this method or use it again if necessary. Conclusion. Therapeutic abortion caused several psychological and somatic symptoms. But no diagnosis of depressive or anxiety disorder has been found. However, monitoring by the psychiatrist is essential.