Knowledge, Attitudes and Practices of Health Professionals of the Fann University Teaching Hospital of Dakar about Viral Hepatitis B

Abstract

 
RÉSUMÉ
Introduction. Les professionnels de santé constituent l’un des groupes les plus à risque d’être affectés par l’hépatite virale B (HVB). Notre objectif était de décrire les connaissances, attitudes et pratiques des professionnels de santé du CHU de Fann/Dakar (Sénégal) sur l’HVB et d’identifier les facteurs associés. Méthodologie. Nous avons mené une étude transversale, descriptive et analytique, chez le personnel soignant et médico-technique du CHNU de Fann/Dakar (Sénégal), à partir de questionnaire auto-administrés. Résultats. Nous avions interrogé 155 agents dont 82 hommes contre 73 femmes soit un sex ratio de 1,12. L’âge moyen était de 32 ans (± 8ans). L’HVB était connue de 138 enquêtés (89%) via principalement la formation académique (80,4%). Les principales voies de transmission du VHB connues étaient sanguine (85,2%), sexuelle (80%) et materno-fœtale (56,8%). L’ictère était le signe clinique le plus cité avec (90,3%). L’existence d’un traitement antiviral était connu de 60% des enquêtés avec comme principale molécule citée le ténofovir (51,6%). L’AgHbs était connu principal marqueur utilisé pour le dépistage (85,8%). Cent-sept agents (69%) étaient vaccinés contre l’HVB au moment de l’enquête. Les principaux facteurs associés aux bonnes connaissances sur l’HVB étaient : l’antécédent de vaccination (p=0,04), la situation matrimoniale (p=0,047), le nombre de sources de connaissance (p=0,047), le service (p=0,05) et l’antécédent de dépistage (p=0,05). Conclusion. Cette étude montre les gaps à compenser en matière de connaissances, attitudes et pratiques sur l’HVB afin de réduire son incidence chez les professionnels de santé.
ABSTRACT
Introduction. Healthcare professionals are one of the groups most at risk of being affected by viral hepatitis B (VHB). Our aim was to describe the knowledge, attitudes and practices of healthcare professionals at the Fann University Hospital of Dakar (Senegal) regarding VHB and to identify associated factors. Methodology. We carried out a cross-sectional, descriptive and analytical study among nursing and medico-technical staff at CHNU de Fann/Dakar (Senegal), using self-administered questionnaires. Results. We surveyed 155 staff members, 82 of whom were men and 73 women, i.e. a sex ratio of 1.12. The mean age was 32 years (± 8 years). VHB was known to 138 respondents (89%), mainly through academic training (80.4%). The main routes of VHB transmission were parenteral (85.2%), sexual (80%) and maternal-fetal (56.8%). Jaundice was the most frequently cited clinical sign (90.3%). Antiviral treatment was known to 60% of respondents, with tenofovir (51.6%) cited as the main molecule. AgHbs was the main marker used for screening (85.8%). One hundred and seven agents (69%) had been vaccinated against VHB at the time of the survey. The main factors associated with good knowledge of VHB were: history of vaccination (p=0.04), marital status (p=0.047), number of sources of knowledge (p=0.047), department (p=0.05) and history of screening (p=0.05). Conclusion. This study shows the gaps to be filled in terms of knowledge, attitudes and practices concerning VHB in order to reduce its incidence among healthcare professionals.