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Abstract
Introduction. L’hyperprolactinémie représente une sécrétion supra physiologique de la prolactine. C’est en pratique clinique le désordre hypophysaire antérieur le plus fréquemment rencontré. Toutefois, sa prévalence réelle est peu connue en Afrique. Le but de cette étude était d’identifier les principales étiologies des hyperprolactinemies au Niger. Méthodologie. Il s’agit d’une étude transversale descriptive ayant permis de colliger les patients venus en consultation dans le service de médecine interne ou a la clinique magori du 1erjanvier 2016 au 30 juin 2017(soit 18 mois) pour hyperprolactinemie. Etaient inclus les patients suivis ou dont le diagnostic de l hyperprolactinemie a été établi en consultation endocrinologique durant la période de’ étude. Résultats. Cette étude a permis d’enregistrer 38 cas d’hyperprolactinémie. Le sexe féminin représentait 81,57%( sex ratio H/F 0,18) et l’âge moyen était de 33,5 ans. La tranche d’âge 21-30 ans était la plus représentée avec 42,10%. Chez les femmes, l’aménorrhée-galactorrhée représentait 74% des tableaux cliniques et l’infertilité 41,93%. Chez les hommes, l’infertilité représentait 57,14% des présentations, les céphalées 42,85% et les troubles de l’érection 42,85%. La durée d’évolution des signes était comprise entre 0-24 mois chez 60,52% des patients. La prolactinémie moyenne était de 166,18 ng/ml. La TDM a été réalisée chez 31,6% des patients. Les principales étiologies étaient les médicaments (28,94%), les adénomes hypophysaires (21,05%) et les tumeurs ovariennes (13,15%). Parmi les médicaments, la cimétidine et la contraception à base d’œstrogène représentaient 10,52% des étiologies chacune. Tous nos patients ont été traités par agonistes dopaminergiques. La cabergoline a été prescrit chez 65,80% des patients. L’évolution a été favorable chez 89,47% des patients. Conclusion. l’hyperprolactinemie est une pathologie qui existe dans nos régions. La principale étiologie demeure les médicaments dont en tète la cimétidine et les oestrooprogestatifs.
ABSTRACT
Introduction. Hyperprolactinemia is a supra-physiologic secretion of prolactin. In clinical practice, it is the most frequently encountered anterior pituitary disorder. Its prevalence is undefined in Africa. The purpose of this study was to identify the main etiologies of hyperprolactinemia in Niger. Methodology. This was a descriptive cross-sectional study that made it possible to collect the patients who came for consultation in the department of internal medicine or the Magori Clinic from January 1, 2016 to June 30, 2017 (18 months) for hyperprolactinemia. Patients followed or whose diagnosis of hyperprolactinemia was established during the study period were included. Results. We recorded 38 cases of hyperprolactinemia. The female sex represented 81.57% (sex ratio H / F 0.18) and an average age of 33.5 years. The 21-30 age group was the most represented with 42.10%. In women, amenorrhea-galactorrhea accounted for 74%, infertility 41.93%. In men, infertility accounted for 57.14%, headache 42.85% and erectile dysfunction 42.85%. The duration of the disease was between 0-24 months in 60.52% of patients. The average prolactin level was 166.18 ng / ml (extreme). CT was performed in 31.6% of patients. The main etiologies were drugs (28.94%), pituitary adenomas (21.05%), ovarian tumors (13.15%). Concerning drugs, cimetidine and estrogen-based contraception accounted for 10.52% each. All patients were treated with dopamine agonists. Cabergoline was prescribed in 65.80% of patients. The evolution was favorable for 89.47% of the patients. Conclusion. Hyperprolactinemia is a reality in Niger. Cimetidine and oestrooprogestatives are the most common etiologies.
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