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Abstract


RÉSUMÉ
Objectif. Décrire les aspects épidémiocliniques et thérapeutiques du syndrome de la jonction pyélourétérale (SJPU) dans le service de chirurgie pédiatrique du CHU Gabriel Touré. Méthodologie. il s’agit d’une étude transversale descriptive rétroprospective couvrant une période de six ans (janvier 2010 à décembre 2015) portant sur les enfants de 0à15 ans présentant un SJPU et pris en charge dans le service. Les cas non pris en charge ou opérés ailleurs n’ont pas été inclus. Résultats: Nous avons colligé 38 cas en 5 ans soit une moyenne annuelle de 6,3 cas. L’âge moyen était de 3,8± 4,39 ans (extrêmes : 8 jours et 13 ans). Le sex-ratio a été H/F était de 2,9. La découverte d’une masse abdominale a motivé la consultation dans 10 cas (28,6%). Cette consultation a été faite en urgence dans 12 cas (34,3%). Le diagnostic était anténatal dans 5 cas (14,3%) et fortuit dans 9 cas (25,7%). La douleur abdominale a été notée chez 7 patients (20%). Le contact lombaire a été le signe physique le plus fréquent (88,5%). L’atteinte était gauche dans 21 cas (60%) et bilatérale dans quatre cas (11,4%). L’échographie abdominale obtenue chez 32 patients (91,4%) a objectivé une hydronéphrose de grade 3 chez 15 patients (42,8%). L’urographie intra veineuse obtenue chez 29 patients a révélé 3 cas de rein muet. L’uroscanner a été obtenu chez 7 patients (20%). de la fonction rénale était normale dans 70 % des cas. L’ECBU obtenu chez 20 enfants (80%), il a été stérile dans 20 cas (71,4%) et positif dans 8 cas (28,6%). Parmi les 8 patients qui ont développé une infection urinaire, Escherichia coli a été isolé chez 5 patients (62,5% des infectés). La pyéloplastie a été faite chez 31 patients (88,6%). Les suites opératoires ont été simples dans 32 cas (91,4%). Nous avons enregistré deux cas de fistule urinaire et un cas de récidive. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 7±1,86 jours (extrêmes : 5 jours et 15 jours). Conclusion : Le SJPU est relativement rare dans notre pratique. Peu symptomatique, il touche surtout le nourrisson de sexe masculin et sa découverte peut être anténatale. L’échographie et l’UIV ont une place prépondérante dans son exploration. La chirurgie à « ciel ouvert » donne de bons résultats garde et sa place lorsque la cœlioscopie n’est pas disponible.
ABSTRACT
Objective. To describe the epidemiological and therapeutic aspects of the pyeloureteral junction syndrome in the pediatric surgery department of Gabriel Touré University Hospital. Materials and methods. This was a descriptive, retro-prospective study covering a period of six years (January 2010 to December 2015). We studied only children aged 0-15 years with a diagnosis of pyeloureteral junction syndrome (PUJS) and managed in the pediatric surgery department. Results: We found 38 cases in 5 years, giving an average of 6.3 cases per year. The average age was 3.8 ± 4.39 years (range: 8 days - 13 years). The sex ratio M/F was 2.9. The discovery of an abdominal mass motivated consultation in 10 cases (28.6%). This consultation was made urgently in 12 cases (34.3%). The diagnosis was antenatal in 5 cases (14.3%) and accidental in 9 cases (25.7%). Abdominal pain was noted in 7 patients (20%). Lumbar contact was the main physical sign (88.5%). The lesion was left in 21 cases (60%) and bilateral in 4 cases (11.4%). We performed abdominal ultrasonography in 32 patients (91.4%), it made it possible to objectify SFU grade 3 hydronephrosis in 15 patients (42.8%). Intravenous urography required in 29 patients revealed 3 cases of mute kidney. Uroscan was requested in 7 patients (20%). More than 70% of our patients had normal kidney function. ECBU was performed in 28 cases (80%), was sterile in 20 cases (71.4%) and positive in 8 cases (28.6%). Of the 8 patients who developed urinary tract infection, Escherichia coli was isolated from 5 patients (62.5% of those infected). Pyeloplasty was performed in 31 patients (88.6%) and the postoperative course was uneventful in 32 cases (91.4%). We recorded two cases of urinary fistula and one recurrence. The mean duration of hospitalization was 7 ± 1.86 days with extremes of 5 days and 15 days. Conclusion: SJPU is uncommon in our practice. Pathology little symptomatic, it affects especially the infant male but the discovery can be antenatal. Ultrasound and IVU have a prominent place in the exploration of this pathology. Open-air surgery is important when laparoscopy is not available and works well.

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Amadou, I., Coulibaly, Y., Coulibaly, O. M., Keita, M., Coulibaly, M. T., Coulibaly, Y., Sogoba, Y., Traore, F., Kone, A., Diall, H., Coulibaly, O., Ali Ada, M. O., Konate, M., Maiga, M., & Diallo, G. (2018). Syndrome de la Jonction Pyélo-Urétérale : Aspects Cliniques et Thérapeutiques au CHU Gabriel Toure. HEALTH SCIENCES AND DISEASE, 19(3). https://doi.org/10.5281/hsd.v19i3.1045

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